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Caroline Camiolo... Au fil des mots

Je te pardonne car je sais que tu vaux plus que ce que tu as fait !

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Pardonner est un acte difficile pour beaucoup car cette notion symbolique, transcendantale, est souvent mal comprise.

Pardonner ce n'est pas seulement excuser, c'est bien plus que cela.

Pardonner c'est faire preuve de compassion et d'intelligence de cœur.

Pardonner c'est avant tout reconnaître notre propre humanité dans le fait d'avoir été blessé.

Pardonner ce n'est certainement pas cautionner les actes qui ont été commis ou les paroles qui ont été prononcées.

Pardonner à l’offenseur, c'est donc avant tout séparer son identité de son comportement. C'est accepter et reconnaître qu'il est un humain imparfait mais que sa personne a davantage de valeur que le comportement qu'il a eu.

Pardonner, pour l’offensé, c'est l'acte qui lui permet de ne pas rester prisonnier, en lui-même, d'un sentiment nocif qui tisse inconsciemment entre lui et l’offenseur un fort lien de (contre)dépendance.

Pardonner c'est s'accorder le respect et l'amour à soi-même !

Pardonner à l'autre c'est se donner la liberté à soi !

Caroline Camiolo

Un si grand besoin de reconnaissance...

S'afficher en photo sur les réseaux, faire état de ses succès, parler plus fort que les autres, mettre en avant les exploits de ses enfants, se plaindre, se surpasser dans ses activités, attirer les regards sur soi par son apparence, montrer son couple parfait dans des vacances parfaites, vouloir sauver les gens, monopoliser la parole... autant de manière d'obtenir de la reconnaissance ! Mais pourquoi ce besoin est-il si grand chez l'être humain ?... Tout simplement parce qu'il fait partie de la triade des « Soifs fondamentales » mises à jour en analyse transactionnelle et qui regroupe les besoins de stimulation, de structuration et de reconnaissance chez l'homme. Construit dans la petite enfance en fonction de la façon dont le parent «reconnaît» (ou pas...) son enfant, celui-ci développera donc par la suite un besoin plus ou moins important de signes de reconnaissance. L'obtention de ces signes (ou strokes) nourrit la personne de manière positive et renforce son estime de soi et sa confiance en particulier. Mais lorsque la carence est trop forte, la personne va devenir esclave de son besoin et adopter alors un comportement excessif, inadapté, voir toxique vis à vis des autres mais surtout vis à vis d'elle-même ! Une thérapie sera sans doute le meilleur moyen de retrouver un équilibre car malheureusement, le besoin de reconnaissance ne pourra jamais être comblé par une personne autre que soi-même ! En effet, selon le principe d'individuation cher à Jung, entrer dans l'âge adulte c'est apprendre à accepter dans un premier temps, puis co-exister ensuite, avec cette faille en s'auto-validant, en devenant son propre guide, en s'autorisant, en reconnaissant pour soi-même que l’on mérite d’exister et que nos imperfections sont celles de tout être humain. Ainsi, lorsqu'on ne recherche plus la reconnaissance à l'extérieur de soi, on peut enfin s'accepter et s’aimer tel que l’on est mais également aimer les autres inconditionnellement dans leur singularité et faire de cette diversité humaine la plus grande des richesses ! On est alors capable d'entrer en interaction avec les autres dans des rapports sains d'interdépendance et on cesse toute « utilisation » pour nourrir notre égo, combler notre manque ou calmer notre détresse...

Caroline Camiolo

Le lien...

Il est, tout au long de notre existence, des âmes qui entrent et sortent de nos vies... Elles ont pour mission de nous accompagner sur un bout de chemin, tels des guides, à nos côtés, pour nous permettre de nous révéler, de nous conduire, sans encombre au port de notre destinée. Puis, sans crier gare, s'éloignent légères, rieuses et silencieuses, la satisfaction du devoir accompli... Leur main a lâché la nôtre lorsqu'elle a senti que nous étions prêts... prêts à cheminer seul désormais... Le lien, lui, gravé au fer rouge dans notre cœur, reste indestructible, et son souvenir, lumineux comme une étoile dans l'obscurité nocturne, rallume sans cesse la flamme du courage et nous rappelle : « Ne te retourne pas ! Ne fléchis pas ! Je suis là, toujours avec toi ! Crois en toi et avance, avance, avance... »

Caroline Camiolo

Et puis un jour...

tu décides !

On peut passer des années dans l'errance, à avancer sur un chemin qui n'est pas le notre. Par conformisme, pour répondre à une injonction de nos parents, par peur, par manque de courage, par nécessité de réparer des blessures d'enfance, par mille et un prétexte qui nous éloignent de nous-même ! Et puis un jour on ne peut plus faire semblant ! Le besoin d'authenticité hurle tellement fort à l'intérieur que la bulle explose ! Le paroxysme du mal-être et du non-sens est atteint. Parfois même le corps à déjà montré des signaux d'alarme très forts. Désormais c'est l'alignement ou la mort ! Alors, une fois le pas de la décision franchi et mis en application, une magnifique paix s'installe au cœur de soi. Et peu importe les conséquences à surmonter pour se respecter enfin, peu importe la difficulté du chemin pour redresser la barre, peu importe le regard des autres sur soi car on se sent désormais invincible, inébranlable. Il n'y a plus de peur, aucune, elle a été balayée par le pouvoir de la conviction, la conviction de se trouver enfin sur son chemin de vérité...

Caroline Camiolo

Pour moi...

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Recentrage, introspection, pause, phase de transition, décision ou épreuve de vie... il est des moments dans la vie où chacun peut avoir besoin de prendre quelques distances avec ses relations pour mieux entendre ses aspirations profondes et respecter ses besoins personnels. Ce processus, fondamentalement sain, révèle une grande capacité d'autonomie chez celui qui décide de le vivre. En effet, aller chercher à l'intérieur de soi des ressources, des réponses, des solutions, est la marque responsable et indéniable de tout chemin d'individuation.
Malheureusement, notre société, qui nous pousse à chercher ces solutions à l'extérieur de nous-même, voit plutôt d'un mauvais œil le comportement introspectif de ces personnes qui décident un jour de faire une retraite spirituelle, d'entamer un accompagnement thérapeutique, de se replier sur soi pour un temps ect...ne tardant pas à être qualifiées de «bizarres», de «marginales» ou d'«égoïstes» ! car, souvent, les proches parents ou amis vivent mal cette mise à distance et n'hésitent pas à crier à l'abandon, au rejet et à la culpabilisation ! Il convient donc de rappeler aux êtres qui nous sont chers que l'éloignement momentané n'a rien à voir CONTRE eux mais qu'il apparaît comme une nécessité POUR celui qui le recherche, invitant de surcroît ces « crieurs » à interroger leur propre réaction égotique et sans nul doute aussi leur dépendance affective...

Caroline Camiolo

Toucher ton Âme en passant par le chemin de ton Cœur pour te rejoindre au plus près...

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Malgré le fait de savoir que l'Homme n'est pas seulement un être social, la plupart des relations et des échanges entre individus ne dépasse que très rarement la barrière des conventions ou du paraître, sans réussir malheureusement à atteindre la profondeur de l'essentiel...

- Comment ça va ? Quoi de neuf ? Tu as vu la météo en ce moment ?...

- Et ton boulot ça va ? Ça marche ? Tu as des clients ? C'est pas trop dur ? Tu réussis à gagner ta vie ?...

- Et comment les amours ? Tu es avec quelqu'un en ce moment ? Tu vas pas rester seul toute ta vie quand-même ?...

- Et tes enfants, ils font quoi ?...

Ce type de questions n'est finalement révélateur que de l'état d'esprit dans lequel se trouve exactement la personne qui les pose et qui agit, non dans un réel intéressement de son interlocuteur, mais bien dans le but de se rassurer elle-même sur sa propre position.

Lorsque l'on aime de manière authentique, avec son cœur et non pas avec sa tête, ses peurs, ses manques, ses besoins de curiosités déplacées pour se rassurer, lorsqu'on recherche une relation digne de ce nom, les questions précédentes se dissolvent alors pour être irrémédiablement remplacées par des demandes d'une toute autre nature :

- Comment te sens-tu ?...

- Es-tu heureux dans ta vie ? Te sens-tu aligné ?...

- Quels sont tes rêves ?...

- Qu'est-ce qui te fait vibrer ?...

- Qu'est-ce qui compte, qu'est-ce qui est vraiment important pour toi ?...

- Quel regard portes-tu sur ta vie, sur la Vie ?...

- Quels sont les projets qui te tiennent à cœur et que tu es en train de réaliser en ce moment ?...

Aimer, un amour, un ami, un parent, c'est LE REJOINDRE dans ce qui constitue son ESSENCE la plus profonde, son HUMANITÉ la plus essentielle !

Caroline Camiolo

Lorsqu'il est temps de dépasser le passé ...

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Nul chemin de sérénité, de réalisation de soi, d'alignement ne saurait être accompli sans guérison de l'enfant intérieur. Retourner à ses blessures, à ses traumas d'enfance ne signifie pas les revivre mais les accueillir avec le regard distancié et bienveillant de l'adulte que nous sommes devenu. Une démarche profondément libératrice qui permet de redistribuer les responsabilités à chacun pour devenir enfin acteur de sa propre Vie...

Caroline Camiolo

Quand l'heure du bilan

a sonné !...

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Une année s'en va, une autre s'en vient...

Dresser un bilan de sa vie au mois de décembre c'est tirer les leçons de l'année écoulée pour mieux préparer celle qui arrive ! Car en effet, lorsque nos vies ne sont plus que rythmées par l'automatisme du « Vite ! Il faut ! Je dois ! Je suis débordé ! Je n'ai pas le temps ! ect... » il est très important de revenir sur son chemin, en pleine conscience, pour faire le point ! L'introspection passe alors par des questions simples auxquelles il est bon d'accorder du temps et de l'attention, afin de s’assurer que cette nouvelle année sera bien en cohérence avec nos valeurs, nos aspirations et nos désirs !

Alors pourquoi ne pas faire cet exercice à deux ?... L'un répond aux questions, l'autre note les réponses dans votre carnet de vie, puis échangez les rôles !

- Qu'est-ce que je ne veux pas emporter dans ma nouvelle année ? Qu’est-ce que je souhaite laisser derrière moi ?

- Qu’ai-je appris d'important au cours des 12 derniers mois ?

- Que puis-je améliorer ?

- Qu’est-ce qui m'a fait du bien ?

- Qui sont les personnes importantes pour moi ? Quelles sont celles avec qui je souhaite mettre un peu plus de distance ?

- De quoi suis-je particulièrement fier(e) ?

- Quelle est ma plus grande réussite cette année ?

- Quel échec m'a fait le plus mal ? Qu’est-ce qui m’y a amené ?

- Quelle a été ma plus grande souffrance ? Que m'a-t-elle apprise ?

- Quel a été mon plus grand Bonheur ? Que m'a-t-il appris ?

- Vers quoi je veux avancer ? Que vais-je mettre en place pour cette nouvelle année ? Quels sont mes objectifs ?

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Caroline Camiolo

Et suivre le rythme naturel de la Vie... 

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Naviguer sur le "Flow" de la Vie, c'est être dans une telle présence, une telle concentration à ce qui se passe "ici et maintenant" que l'on en perd la notion du temps et de soi. Un temps de Paix que l'on accorde aussi bien à son âme qu'à son cœur et qui permet, pour un moment, le ressourcement et l'oubli de l'agitation du monde. Un havre de paix à cultiver régulièrement en vous adonnant à vos passions et loisirs favoris. Place à la créativité de chacun !

Caroline Camiolo

La Psychogénéalogie, 

l'héritage de nos ancêtres...

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Un vieil adage nous rappelle que "Pour savoir où l'on va il faut d'abord savoir d'où l'on vient"... Grâce au génogramme créé dans les années 50, une personne va pouvoir visualiser la structure systémique, sociale et psychologique de sa famille. En recréant son arbre généalogique, la personne va pouvoir prendre conscience des héritages inconscients et des répétitions de scénarios transmis par ses aïeux et pouvant être à l'origine de blocages ou de mal-être chez elle. Les accidents, les problèmes d'alcoolisme, les pertes d'enfants, les violences conjugales, les secrets, pour ne citer que ces exemples fréquents, trouvent souvent leur origine dans l'inconscient de l'histoire familiale et montrent à la personne qu'elle porte un fardeau qui ne lui appartient pas ! Un fois la lumière faite sur ces scénarios, la personne va enfin pouvoir opérer des choix éclairés, plus écologiques, plus lucides, pour elle comme pour son chemin de Vie.

Caroline Camiolo

Les 4 dimensions

de l'Homme

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Afin que l'Homme puisse s'aligner et s'épanouir pleinement au cours de son exil terrestre, il doit veiller à prendre soin des 4 dimensions de son Être :

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- L'ÊTRE PHYSIQUE : Êtes-vous à l'écoute des besoins et du bien-être de votre corps ?...Savez-vous aimer, honorer et remercier cette enveloppe charnelle qui vous permet d'effectuer votre expérience de vie ?... Quel regard portez-vous sur elle ?... Mettez-vous en pratique cette citation de Gandhi « Prends soin de ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester » ?...

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- L'ÊTRE SOCIAL : Parmi les fondamentaux au Bonheur, les relations sociales tiennent une place prépondérante dans la vie de l'Homme. Les sentiments d'appartenance, de partage et d'amour sont indissociables du bien-être d'un individu. Comment se porte votre « réseau » de relations ?... Le réseau amical aussi bien que le réseau familial ?... Pensez-vous les nourrir suffisamment ?... sont-ils des réseaux qui vous « tirent vers le haut » ?... Savez-vous poser vos limites avec les personnes dites « toxiques » de votre entourage ?... Savez-vous faire preuve d'altruisme ?... Vous détacher pour un temps de votre « moi » afin de vous tourner pleinement vers les autres ?... Vous mettre à leur écoute ?... Quels sont les engagements, les groupes auxquels vous appartenez et qui vous nourrissent socialement ?...

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- L'ÊTRE PSYCHOLOGIQUE : Le rapport à vous-même. Où en êtes-vous avec vos blessures ?... Avec votre passé ?... Avez-vous entrepris un travail d'alignement ou vous en êtes-vous détourné pensant par là-même vous protéger ?... La dimension de l'Être Psychologique correspond au bien être de l'esprit chez l'Homme. Travailler sur son autonomie propre, sur ses dépendances, notamment affectives, sur son besoin de reconnaissance, sur ses conditionnements, ses croyances et la gestion de ses émotions... autant de paramètres qui concourent à freiner votre épanouissement s'ils ne sont pas accueillis et dépassés...

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- L'ÊTRE SPIRITUEL : Enfin, votre rapport au Monde et à plus Grand que vous !... Qu'êtes-vous venu faire sur cette terre ?... Avez-vous réussi à déterminer votre Mission de Vie ?... Quelles sont vos passions ?... Qu'est-ce qui vous fait vibrer ?... Pourriez-vous dire que vous êtes pleinement "Heureux" ?...Quels « Sens » donnez-vous aux événements et aux choses qui vous entourent ?... Pour se sentir entier et réalisé, l'Homme doit pousser la porte du Mystère de la Vie, du Mystère de son incarnation sur Terre. Une dimension qui fait souvent naître des peurs irrationnelles chez certains empêchant leur SOI d’accéder à la plénitude. Pourtant, donner du SENS, mettre de la CONSCIENCE sur ses actions, ses paroles, ses engagements est indispensable pour devenir pleinement acteur de son existence et ne pas passer à côté de son véritable chemin de Vie...

Caroline Camiolo

Suivre le vrai cycle naturel des saisons...

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Et si nous suivions le cycle naturel des saisons plutôt que le cycle imposé par le calendrier civil qui se trouve être totalement en décalage avec la nature et les besoins physiologiques de notre organisme ?...

En effet, dans un article de « Psychologies » paru en Février 2016, Jaap Voigt, enseignant et auteur inspiré par le taoïsme et la médecine chinoise, nous fait part d'une théorie pertinente selon laquelle « il existe un printemps, un été, un automne et un hiver pour la vie de notre corps et de notre esprit »... En effet, Jaap Voigt attire notre attention sur le fait que « le début du printemps est officiellement fixé au 21 mars, mais ce jour là, je me dis chaque année que dans la nature, la renouveau est déjà là depuis longtemps ! » Selon lui, le retour du printemps serait donc, plus naturellement, fixé aux alentours du 04 février qui marque le retour de la lumière et le début de la germination des végétaux sous terre. Il ajoute ensuite que le 21 Juin, l’énergie du Yang est à son apogée et que « en considérant cette date non comme le début mais comme le temps fort de l'été, on le vit beaucoup plus consciemment. En août, les feuilles des arbres comment à changer de couleurs aussi est-il tout à fait naturel de voir cette période comme le début de l'automne » fixé sur le calendrier civil seulement au 21 septembre... Jaap Voigt nous montre donc que « le calendrier officiel retarde de six semaines par rapport à la réalité. En prêtant attention au véritable rythme des saisons, nous exploitons à fond les possibilités de renouveau offertes par la Vie » !... Soyons donc à l'écoute de notre intériorité et de notre corps, à l'unisson du cycle naturel de la terre-mère, pour introduire plus d'harmonie et de respect dans nos vies d'êtres incarnés...

Caroline Camiolo

La notion de "Self" ou de "Soi"...

La notion de « Self » (soi) est mise à jour par le psychanalyste Britannique Donald Winnicott dans les années 50. Cette notion nous rappelle que chacun porte en soi, de manière plus ou moins dominante, deux « Selfs », un Faux et un Vrai.

Ainsi, le « Faux Self » correspond à notre « Être social », celui qui porte un masque, qui se soucie du regard de l'autre, qui a une grande soif de reconnaissance. Souvent né des blessures et des manques de l'enfance, le faux self est doté d'un grand manque d'estime de lui-même. Cherchant sa place dans le monde, il joue un rôle, a souvent besoin d'avoir raison ou de se justifier. Il s'identifie au travers de l'apparence et de l'image qu'il renvoie par son statut social, ses biens matériels, ses réussites ect... Le faux self est le « Soi Egotique ».

Le « Vrai Self » en revanche correspond à la part de notre « Être authentique ». Très peu soucieux du regard de l'autre, il a suffisamment d'amour et de confiance en lui-même pour ne pas avoir besoin de porter le masque de l'approbation social. Il se montre au grand jour tel qu'il est. Connecté à son intuition et à l’écoute de son cœur, il croit en ses rêves ne doutant jamais que ceux-ci puissent se réaliser. Parfaitement conscient de « qui il est », il peut alors facilement s'abandonner pour se tourner vers le monde. Ses valeurs sont profondes et altruistes, elles guident ses pas sur le chemin de la concrétisation de sa Mission de Vie... Le vrai self est le « Soi Divin ».

Alors, votre existence sur cette terre incarne-t-elle davantage votre « Moi Egotique » ou votre « Moi Divin » ?...

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Caroline Camiolo

Séparation : Accueillir

le temps du deuil en

pleine conscience...

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Qu'elle soit de nature amicale ou amoureuse, la rupture est toujours un moment délicat qu'il faut s'autoriser à vivre en pleine conscience. En effet, après une séparation, bien trop de personnes vont chercher à combler la perte par un objet de compensation comme la suractivité, la nourriture, l'alcool ou même une toute nouvelle relation qui sera alors dite « pansement » puisque venant recouvrir une plaie encore non cicatrisée...

La période du deuil qui suit la rupture est très clairement désagréable à vivre mais elle recèle pourtant en elle des trésors inestimables de leçons, de connaissance et d'affirmation de soi ainsi que de maturation. La personne qui trouvera donc en elle les ressources et le courage nécessaires pour accueillir ce temps fragile et précieux du deuil, en toute conscience, sera alors en mesure de traverser à bon escient les différentes phases qui le composent :

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1- Le choc, 2- Le déni, 3- La colère, 4- La tristesse, 5- La résignation, 6- L'acceptation, 7- La reconstruction.

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Bien évidemment, la durée de cette période de deuil sera variable en fonction de la lumière qui sera portée ou non par la personne sur son propre vécu et pourra aller de quelques mois à une vie entière... Car parfois, certaines personnes vont préférer «se voiler la face » et subir la souffrance sournoise mais chronique d'un deuil étouffé, rejeté, non réalisé et qui va fortement influencer au quotidien leur estime d'eux-mêmes, leur méfiance, leur comportement par rapport à autrui, leurs choix de vie et leur vision du monde. La carapace de protection qui se met ainsi en place et se renforce au fil des années, va empêcher la Vie de circuler naturellement en eux, les privant ainsi d'une grande partie de leur liberté...

Verbaliser, mettre des mots sur ce que l'on a vécu et ressenti, se faire accompagner sur cette période douloureuse sera alors essentiel pour la personne qui souhaite continuer d'avancer sur son chemin de vie.

Les signes de la « guérison » n'apparaîtront qu'après avoir suffisamment pleuré, pris soin de sa propre personne, évacué la souffrance et les émotions logées au creux de soi. Elle sera enfin effective lorsqu'on pourra repenser à la relation passée avec recul et détachement en apportant des réponses sereines, positives et dénuées de ressentiments aux questions suivantes :

 

En quoi puis-je dire « Merci » à cette relation pour ce qu'elle m'a apporté de bon ?

Où se situait ma propre responsabilité ?

En quoi aurais-je dû être en mesure de demander « Pardon » ?

Que pourrais-je souhaiter de beau pour le futur de la personne qui se sépare de moi ?

Qu'est-ce que cette relation m'a appris sur moi même ?

En quoi m'a-t-elle fait grandir positivement ?

Quelles ressources et capacités m'a-t-elle permis de développer ?

Quelles nouvelles valeurs vais-je adopter ?

Quelle nouvelle personne suis-je aujourd'hui ?

Qu'est-ce que je veux vraiment pour moi et pour ma vie désormais ?

 

De ce chaos seulement pourront renaître les « Étincelles » qui feront jaillir un regain de joie, un élan à aller de l'avant et à laisser son passé derrière soi. On se sent alors prêt à aimer de nouveau, à la lumière bienveillante des leçons tirées de l'expérience et du deuil, pour s'offrir un avenir prometteur, correspondant davantage à nos propres aspirations et ouvert à tous les possibles « Cadeaux » offerts par l'Existence...

Caroline Camiolo

Petit éloge de la déception...

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La déception que l'on peut parfois ressentir au creux même de notre cœur et de notre âme, ne vient jamais de l'extérieur, donc ni des autres ni des événements ! Elle ne résulte, en effet, que de nos propres projections effectuées sur ces derniers. Ainsi, la grandeur de cette désillusion, son intensité également, ne seront jamais que proportionnelles à la hauteur des rêves, des espoirs, de la confiance, de l'investissement, des attentes, du temps et de l'Amour dont on avait coloré ces personnes ou ces situations. Moralité : On ne peut être déçu que par soi-même !... Faut-il donc regretter d'avoir fait ce que l'on a fait ? D'avoir éprouvé ce que l'on a éprouvé ? d'avoir donné ce que l'on a donné ?... JAMAIS ! Car au moins, on a vécu !

Caroline Camiolo

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